Date / Heure
Date(s) - 28/04/2018
14 h 30 min - 18 h 00 min
Emplacement
Hôtel de Guînes
Catégories
Entre fermes-usines, enfouissement des déchets nucléaires et autres projets faramineux, il est urgent de se poser la question de l’avenir de nos campagnes. Parce qu’il s’agit autant de notre rapport à la nature, à l’environnement, que de questions d’alimentation, d’hygiène et d’économie, comme le résume bien Aude Vidal : « La réduction des relations entre êtres humains et animaux à un rapport de domination fait perdre de vue (…) celui de la soumission toujours plus poussé de toutes et tous à la société industrielle. Le monde se referme, la liberté cède le pas devant le contrôle systématique, les relations sociales deviennent toujours plus impersonnelles et inhumaines. Au fond, ce que nous faisons subir aux animaux (une vie administrée), nous nous l’infligeons à nous-mêmes. Un point de vue critique de l’individualisme, pas seulement anti-capitaliste, est alors nécessaire ».
Le débat se terminera par la lecture de Nous étions debout et nous ne le savions pas par son autrice, Catherine Zambon.
Une après-midi de débat en présence des collectifs Novissen, Aives, Decicamp, Bure Stop !, d’éleveurs et agriculteurs de la région, de la confédération paysanne. Avec la participation de Pierre Rose, Virigine Maris, Gaspard d’Allens et Catherine Zambon.