« en comparaison, le 11 septembre sera l’enfance de l’art »


Ce livre coup de poing qui débute d’une manière poétique par la description d’un univers urbain qui lui ne l’est pas ; et se termine par une scène digne d’un film policier, se lit presque d’une traite.

Il traite de radicalisation, de terrorisme…

L’analyse fine de la psychologie des personnages est au centre de ce roman. On a l’impression d’entrer avec précision dans leur tête et de suivre leur évolution.

Xavier Brulein, ancien militaire, héros de cette histoire, a un rapport particulier au corps, presque sacrificiel (agressions physiques de tout ordre qui à la fois l’apaisent et le tourmentent).

Abu Brahim, prédicateur islamiste et cerveau d’un attentat terrible à Bruxelles, a un rapport particulier à son père (taciturne et peu causant), à sa mère (femme forte à la foi chevillée au corps) puis à la religion.

Une amitié va naitre entre ces 2 frères d’armes, pour le meilleur et pour le pire, surtout le pire…

Sophie Devulder

Catégories : Chronique